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24 janvier 2007

papa

Je crois que je n'ai jamais été aussi bas. Enfin... j'ai dû l'être souvent peut être. Finalement, le souvenir avec ce regard différent aujourd'hui m'apprend que j'ai sûrement brodé autour de mes multiples dépressions. Elles font partie de ma personalité. Je peux même dire "que serais-je sans elles" ? Ce qu'il y a de différent aujourd'hui, c'est que je prends conscience des creux parce que j'ai connu quelques sommets. Et c'est douloureux. Je ne me reconnais plus. Et Docteur35euros qui me lâche, sans même y penser, "à l'aube de votre paternité". A moi ? moi qui ait toujours refusé cette possibilité. Jusqu'au dégout. Et puis, c'est sûrement possible. Oui, peut être qu'aujourd'hui, tous ce bouleversements arrivent dans ma vie parce que j'envisage d'être papa. Parce que c'est plus fort que moi. Et surtout, je suis très bas, parce que je ne vis pas avec la personne qui m'a donné envie de ça... Ca me tue. 11 ans à la poubelle ? 11 ans d'erreurs. Je n'aurais de toute façon jamais la force de ne pas être dépressif... ça m'est tellement famillier. Ces murs rassurants. Alors ? conclusion ? vite ! mon lit !

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26 décembre 2006

Vie de

Une vieille sensation, bien connue. Comme un grand vide près de l'estomac, qui ne demande qu'à remonter vers la gorge. Je ressens la douleur... "Enfin !" pourrais-je presque crier. La revoilà ! je suis en terrain connu. Le vide de la solitude, dans mon ventre. Un espace, que j'imagine de la même taille que ce qui sépare ma consience et moi même... c'est dire la taille de la chose. Depuis ce matin, il y a cette impression de misère dans ce centre d'affaires un lendemain de noel. Je ne sais pas si ça vient de moi, ou bien si n'importe qui verrait les choses de la même manière. J'ère dans les couloirs vides. Aucun bruit. Je ne rencontre qu'une improbable standardiste qui semble affairée, comme déposée içi par je ne sais quel immonde démiurge organisateur de la misère moderne. Elle a l'air d'un robot qu'on aurait oublié de débrancher pour les fêtes. Dehors les rues sont vides, les parkings désolants. Où est la vie ? Je suis seul. A coté de moi cette autrement impossible bouteille de champagne d'une autre vie. Que faire ?

22 décembre 2006

Les retrouvailles

"J'abandonne devant ta passivité". Je l'écoute à peine, je n'attends pas la suite... je raccroche. Je suis en colère en sortant de la cabine, je me serre dans le froid et la nuit, pas un pleur, je ne ressens qu'un grand vide dans mon estomac. Je marche quelques minutes seulement dans les rues desertes. J'ai du mal à comprendre ce qui se passe... une vielle connaissance : tout me parait lointain. Je reviens à mes vieilles habitudes, je suis loin de moi... Je ne veux plus rien, je reste je ne sais où, mais très loin de tout ça. C'est si facile et si bon finalement. Si familier...
Ce matin je suis errant. Les gens qui me croisent dans la rue me trouvent bizarre sans doute. Pardonnez moi, je ne sais pas qui je suis. A midi, je vais au centre commercial pas très loin de mon bureau alors que je n'y vais jamais d'habitude; j'ai toujours eu horreur de ces endroits. Mais aujourd'hui, j'y trouve un réconfort. Tous ces gens qui s'activent, vous regardent, ces sourires, ces regards tristes, ces objets rangés... on ne va pas au centre commercial pour acheter, non, on y va pour le réconfort, c'est un geste affectif. On ne se parle pas, on se regarde et on y trouve quelque chose à partager avec d'autres être humains, une chose aussi infime que cet endroit propre et impeccable, sans surprise. C'est bien.
Sur le retour je crois la voir, j'en suis presque sûr... elle vient me voir ! Elle vient et tout sera bien. Tout revient ! mon estomac se desserre, mes yeux s'allument, mon sourire se fige... Mais non ce n'est pas elle, un être vous manque...

21 décembre 2006

En résumé

Qui a deux maisons perd la raison ?"
Je mène une double vie depuis quelques temps. J'ai du mal à définir exactement quand tout a commencé... La rencontre il y a un an ? Ou bien avant, il y a quelques années déjà ? Quand mon couple ne voulait dejà plus rien dire... Ma démission, la sienne aussi. 11 ans de vie commune, pas d'enfant. Ah si ! deux enfants pardon : nous deux. Deux enfants ensemble, avec cette "soif d'attachement"... enfants sentimentaux, un peu en marge... à coté de la vie, très virtuels. Deux enfants qui veulent aimer de façon inconditionnelle. Sans rien écouter, sans comprendre, sans grandir, sans aimer, maintenant je sais. Un quotidien sans enfant, sans projet, sans sexe, sans indépendance, sans communication. Nous pensions à l'amour parfait et à l'humour. Il ne nous restait que le deuxième pour cacher l'aigreur qui venait, doucement, sans faire de bruit. Oui cette double vie vient de loin.


21 décembre 2006

Re

Oui, un blog de plus... encore un que je vais tenir quelques jours ? quelques semaines ? certainement pas quelque mois. Pour expliquer : Trop inconstant, trop paresseux, trop stérile, trop peu d'envie peut être. Ou bien tout simplement, trop peu. Dans tous les cas trop calme, trop emprunté, trop passif, mais tout de même très curieux, assez courageux (sisi, de temps en temps), un peu drole, suffisamment timide, parfois amusé, souvent de mauvais humeur.
Ou va t'on ?

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